Immobilier post-confinement : les Français retrouvent le moral !
Pouvoir d’achat : les ménages pensent qu’il va s’améliorer
Alors que les vaccinations vont bon train et que le nombre d’hospitalisations ne cesse de baisser, les porteurs d’un projet immobilier, qu’il s’agisse d’achat ou de vente, ont retrouvé le moral, en témoignent les résultats d’une étude que nous avons réalisée en mai dernier. Du côté des futurs acheteurs, 24 % anticipent une amélioration de leur pouvoir d'achat dans les six prochains mois. À titre de comparaison, ils n’étaient que 11 % en avril 2020. Quant aux futurs vendeurs, ils sont 21 % à penser que leur pouvoir d'achat connaîtra une embellie dans les six prochains mois. Toutes choses étant égales par ailleurs, en avril 2020, seuls 8 % des vendeurs interrogés étaient de cet avis. Enfin, il est intéressant de constater que c’est du côté des investisseurs locatifs que le moral est au plus haut. Jugez plutôt, près d’⅓ (33 %) des Français qui envisagent d’investir dans la pierre locative tablent sur une amélioration de leur pouvoir d'achat.
Pour 6 Français sur 10, leur projet immobilier ira au bout !
Qu’il s’agisse d’acheter un logement ou de vendre le leur, il est à noter que les Français sont de moins en moins nombreux à douter. Selon notre étude, 62 % des futurs acquéreurs ont confiance dans la concrétisation de leurs projets immobiliers. À titre de comparaison, en février 2021, 58 % des futurs acheteurs ne nourrissaient aucune crainte quant au dénouement (heureux !) de leur recherche. Quant aux vendeurs, s’ils sont 62 % à avoir confiance en l’aboutissement de leurs démarches, 30 % se disent même très confiants. En février dernier, la proportion se limitait à 22 %.
Pour 55 % des acquéreurs la flambée des prix va se poursuivre
La ténuité des stocks de biens disponibles à la vente fait, qu’en dépit de la crise sanitaire, des confinements, couvre-feux et autres restrictions de sorties, que nous avons connus au cours des derniers mois, les prix des logements n’en finissent pas d’augmenter. D’après le Baromètre LPI-SeLoger, en mai dernier, le prix au mètre carré enregistrait 5 % de hausse sur 1 an pour atteindre 3 605 €. Force est donc de constater qu’aux yeux des ménages la tendance ne devrait pas s'inverser dans les prochains mois. En effet, d'après l'étude SeLoger on dénombre de plus en plus d’acheteurs (55 % en mai 2021 contre 39 % en février 2021) et de vendeurs (51 % en mai 2021 contre 38 % en février 2021) qui s’attendent à une poursuite de la flambée des prix immobiliers dans les six prochains mois. Les acheteurs qui cherchent en zone rurale et les vendeurs qui ne cumulent pas de projet d'achat sont encore plus nombreux à prévoir une revalorisation du marché (respectivement 63% et 67%). Néanmoins, 1 porteur de projet sur 5 s'attend encore à une diminution des prix (21% des acheteurs et 22% des vendeurs).
La crainte d’une pénurie de logements se renforce
De l’avis même des professionnels de terrain, le marché de l’immobilier hexagonal est hyper tendu dans bon nombre de territoires. En clair, dans certains secteurs, la demande est forte, les biens à vendre sont rares et personne ne négocie plus… Cet état de fait n’a évidemment pas échappé aux porteurs de projets immobiliers (achat, vente). L’enquête que nous avons réalisée nous apprend ainsi qu'’⅓ (34 % en mai 2021 vs 17 % en février 2020) des futurs acheteurs s’attend à ce que le nombre de biens à vendre diminue dans les six prochains mois, renforçant par là-même la tension qui règne sur le marché. Quant aux vendeurs, ils sont 27 % à anticiper une aggravation de la pénurie.
Les vendeurs ont la main (et ils le savent !)
Sur un marché pénurique où les biens sont aussi rares que la demande est forte, c’est peu dire que les vendeurs mènent la danse ! Avec parfois jusqu’à dix acheteurs en attente pour un seul bien à vendre, ils peuvent même se permettre de choisir le meilleur dossier parmi ceux des acheteurs qui convoitent leurs logements. D’après notre enquête, les propriétaires-vendeurs sont ainsi de plus en plus nombreux (52 % en mai 2021 vs 37 % en février 2021) à déclarer qu’ils ne baisseraient pas leur prix de vente si, dans les trois mois suivant la publication de l’annonce, leur logement n’avait toujours pas trouvé preneur.
Source : Se loger
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